Le bilinguisme comme forme de réserve cognitive et sociale

Résumé du projet

En raison du vieillissement de la population et de l’augmentation du taux de démence, il est essentiel de déterminer les facteurs protecteurs contre le déclin cognitif. Les recherches avancent que le bilinguisme confère une protection contre la démence, c’est-à-dire que l’utilisation de plus d’une langue peut constituer un « exercice cognitif » qui permet d’éviter le déclin cognitif. Les interactions sociales contribuent également au maintien du fonctionnement cognitif. Les chercheurs se concentrent donc sur l’élaboration d’interventions pour réduire l’isolement social chez les personnes à risque de démence. Cependant, ces interventions doivent être adaptées aux besoins particuliers, c’est-à-dire qu’il faut acquérir une compréhension approfondie des facteurs qui influent sur les liens sociaux. L’interaction sociale dépend de la communication, et le fait de parler plus d’une langue influe sur le mode de communication (p. ex., avec qui parlez-vous chacune des langues? Quelle est la langue utilisée dans votre famille, votre milieu de travail, votre quartier?) La chercheuse examinera les effets du bilinguisme et de l’environnement bilingue des personnes âgées sur l’isolement social et les résultats cognitifs.