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Les stagiaires en vedette : Entrevue avec Surim Son

Peux-tu nous parler de toi en un ou deux paragraphes? Quels sont ton nom et ton domaine d’études? D’où es-tu originaire? Quel était ton métier de rêve quand tu étais enfant? Quelle est ton activité préférée en dehors de l’école ou du travail?

Je m’appelle : Surim Son, et je suis candidate au doctorat au Département d’épidémiologie et de biostatistique de l’Université Western, avec un grand intérêt pour la prévention de la démence et le vieillissement en santé. Sous la supervision du Dr Mark Speechley et du Dr Manuel Montero-Odasso, mes recherches explorent les combinaisons de facteurs de risque modifiables pour la prévention et la réduction des risques de démence au Canada.

Je suis originaire de Corée du Sud, mais j’ai élu domicile à plusieurs endroits, y compris Niagara Falls, Toronto, et maintenant London, en Ontario. Quand j’étais jeune, je rêvais de devenir experte judiciaire et de résoudre des mystères pour la CIA ou le FBI. Pendant mon baccalauréat, alors que je faisais du bénévolat dans un établissement de soins de longue durée, je me suis rendu compte de ma passion pour améliorer l’expérience du vieillissement et atténuer celle de la démence. Quand je ne suis pas aux études ou au travail, j’aime le yoga chaud, le jardinage, l’activité physique et l’exploration de la nature.

Qu’est-ce qui t’a intéressée le plus dans l’ÉLCV?

J’ai découvert l’ÉLCV pendant ma première année de maîtrise à l’Université Brock par l’entremise de mon mentor et superviseur de maîtrise, le Pr Jian Liu. Ce qui m’a d’abord intéressée, c’est la profondeur et l’exhaustivité de l’ensemble de données de l’ÉLCV. Ce qui me réjouit maintenant au sujet de l’ÉLCV, c’est que ma carrière universitaire a progressé parallèlement à l’étude : j’ai commencé par utiliser les données de départ pendant ma maîtrise pour me pencher sur celles du premier suivi dans le cadre de mon doctorat. J’ai hâte d’élargir mes recherches et ma carrière universitaire conjointement avec la poursuite de la collecte de données de l’ÉLCV.

Quel type de recherche fais-tu avec les données de l’ÉLCV? As-tu publié tes résultats de recherche? Si oui, qu’as-tu découvert (en résumé)?

J’ai J’ai effectué des recherches pour estimer le potentiel de prévention de la démence au Canada et déterminé les principaux facteurs de risque et les combinaisons de facteurs de risque susceptibles de réduire le plus de cas de démence. Les résultats de l’étude, selon laquelle près de 50 % des cas de démence au Canada sont associés à 12 facteurs de risque modifiables, ont été publiés dansThe Journal of Prevention of Alzheimer’s Disease et sont également offerts sous forme de calendrier de bureau intitulé 12 ways to reduce your dementia risk (12 façons de réduire votre risque de démence).

Je suis à finaliser des manuscrits qui font ressortir les combinaisons de facteurs de risque les plus prévalents tout autant que leurs principaux effets sur la cognition. D’après ces études, la combinaison de l’inactivité physique et de la perte auditive est la plus préjudiciable. Le trio de facteurs de risque le plus dangereux est composé de l’inactivité physique, de la perte auditive et de l’hypertension. Si on tient compte de quatre facteurs, c’est la combinaison de l’inactivité physique, de la perte auditive, de l’hypertension et des troubles du sommeil qui est la plus dommageable.

Quelle est la chose la plus intéressante ou la plus surprenante que tu as apprise en travaillant avec l’ÉLCV? Comment crois-tu que l’ÉLCV t’aidera à grandir en tant qu’étudiante ou en général?

Ce qui m’a le plus surprise dans mon travail à partir des données de l’ÉLCV, c’est la taille remarquable de l’échantillon et l’exhaustivité de l’ensemble de données, qui me permettent d’analyser les données à diverses étapes de la vie. Cette approche du parcours de vie m’a donné une occasion unique de saisir la répartition des facteurs de risque de démence à diverses étapes de la vie et d’en comprendre l’association avec les changements de cognition au cours de la vie. Dans la poursuite de ma trajectoire universitaire, l’ÉLCV m’aidera à renforcer mes capacités analytiques, comme elle l’a fait tout au long de mes recherches jusqu’à présent.

Comment penses-tu que les résultats de l’ÉLCV te seront utiles, à l’avenir, ou utiles à d’autres?

Les découvertes tirées des données de l’ÉLCV seront utiles pour faire progresser et peaufiner les stratégies de prévention de la démence et les recherches sur le sujet. Par exemple, les résultats de mon étude qui font ressortir les principaux facteurs de risque de démence à prioriser au sein de la population canadienne contribueront à adapter les interventions lors d’études cliniques et en population. Dans le cadre des prochains suivis, des nouveaux couplages de données et des futures données de neuro-imagerie, l’ÉLCV fournira un éclairage plus approfondi sur la résilience cognitive et une meilleure compréhension des mécanismes responsables du déclin cognitif.

As-tu une idée du genre de travail que tu aimerais faire après tes études?

Je voudrais mener des études postdoctorales pour élargir mes compétences sur la résilience cognitive, dans un contexte de prévention et de réduction du risque de démence. Je souhaite devenir une experte dans ce domaine et collaborer avec les médecins et les décisionnaires pour contribuer à transformer la recherche en stratégies sanitaires réalisables. Je suis à explorer les possibilités d’études postdoctorales qui m’orienteront vers ces objectifs.

Au-delà de ton expérience professionnelle, qu’est-ce que l’ÉLCV t’a apporté?

Alors que je distribuais le calendrier que j’ai créé sur la démence, j’ai pu échanger avec les participantes et participants. Les interactions que j’ai eues et les commentaires positifs que j’ai reçus ont été très enrichissants, et j’ai pu motiver les participantes et participants à adopter des modes de vie plus sains pour leur bien-être et leur santé cérébrale. Cette expérience a non seulement renforcé ma passion, mais également l’importance d’habiliter les gens à faire des choix éclairés pour leur bien-être.

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