Par Patrick Lejtenyi, Université Concordia
Il existe un lien établi et largement reconnu entre les déclins de l’acuité sensorielle - en particulier l’ouïe et la vision - et la cognition. Les données de l’étude longitudinale canadienne sur le vieillissement (ÉLCV), qui implique des dizaines de milliers de participant·es à travers le pays âgés de 45 à 85 ans, soutiennent aussi ce lien.
Une étude récente menée par des chercheur·ses montréalais éxamine pourquoi cette relation existe. Natalie Phillips, de l’Université Concordia, et ses collègues ont constaté qu’une mauvaise audition, en particulier, était liée à des baisses de mémoire et de fonction exécutive chez les personnes âgées par ailleurs relativement saines et autonomes dans des logements communautaires.
Leur article, publié dans la revue Scientific Reports, demande si les facteurs sociaux — la solitude, la dépression, etc. — jouent également un rôle dans le déclin cognitif.
« Nous voulons vraiment nous pencher sur les personnes qui ont des réseaux sociaux plus restreints et moins de soutien social », dit Phillips, professeur de psychologie à la faculté des arts et des sciences et co-auteur de l’article. « Est-ce que ceux qui reçoivent moins de stimulation cérébrale et moins d’enrichissement social éprouvent une cognition appauvri ? »
Phillips dit qu’ils n’ont pas vraiment trouvé de preuves de ceci. Lisez l’histoire complète ici.