Différences entre les sexes dans les facteurs de risque vasculaire, les troubles cognitifs précoces et la progression vers la démence

Année :

2017

Demandeur :

Chen, Guanmin

Établissement :

Université de Calgary

Courriel :

guchen@ucalgary.ca

Numéro de projet :

170317

État d’avancement du projet approuvé :

Complété

Résumé du projet

Le traitement de l’hypertension a des effets limités sur les troubles cognitifs et les opinions divergent quant à savoir si la prise en charge de l’hypertension améliore les résultats cognitifs, surtout en cas de démence manifeste. En utilisant les données de l’Enquête sur la santé et le vieillissement au Canada, nous avons découvert que l’hypertension est associée à un trouble de la fonction exécutive qui contribue, à son tour, à la progression de la démence. Par contre, l’hypertension n’est pas associée à des troubles de mémoire ou à une déficience cognitive en général. Il est donc possible que le dysfonctionnement exécutif soit une caractéristique de la maladie vasculaire cérébrale et que les facteurs de risque vasculaires touchent considérablement ce domaine. Certaines études ont indiqué que le taux d’incidence du risque de démence est plus élevé chez les femmes que chez les hommes, tandis que d’autres études n’ont pas révélé de différence entre les sexes. Nous ne savons pas si les femmes ont un risque vasculaire plus élevé que les hommes et si elles risquent davantage de développer une déficience cognitive et de progresser vers la démence. Par conséquent, notre objectif est d’explorer la différence entre les sexes en ce qui concerne les facteurs de risque vasculaire, le traitement de ces maladies et leur association avec les troubles cognitifs en utilisant les données de l’Étude longitudinale canadienne sur le vieillissement.

Résultats du projet

Dans le cadre de cette étude, nous avons examiné les associations entre le soutien social ainsi que les variables de statut socioéconomique et la déficience cognitive légère. À l'aide des mesures cognitives utilisées dans l'ÉLCV comme normes, notamment la mémoire, la fonction exécutive et la vitesse psychomotrice, nous avons défini la déficience cognitive légère. Le soutien social dans l’ÉLCV a été évalué à l’aide de l'échelle de l'étude en matière de résultats médicaux. La tension artérielle (systolique et diastolique), la pression pulsée, la fréquence cardiaque et leur moyenne ont été mesurées. Les problèmes de santé chroniques autodéclarés et leurs traitements ont été analysés. Nous avons constaté que l’hypertension artérielle non contrôlée est associée à une déficience cognitive légère. Nous avons également constaté que le soutien social est associé à une déficience cognitive légère et que l’association devient plus forte avec l'intensité du soutien social reçu par les patientes et patients atteints de déficience cognitive légère. Ces résultats suggèrent que le contrôle de la tension artérielle pourrait constituer une stratégie de prévention visant à réduire l’incidence de la déficience cognitive légère. De plus, un soutien social accru peut être une stratégie de prévention importante pour réduire l’incidence de la déficience cognitive légère.