La ménopause et la fonction physique chez les femmes âgées de l’Étude longitudinale canadienne sur le vieillissement (ÉLCV) et de l’Étude internationale sur la mobilité au cours du vieillissement (IMIAS)

Année :

2017

Établissement :

Université Queen’s

Courriel :

maria.velez@queensu.ca

Numéro de projet :

170318

État d’avancement du projet approuvé :

Complété

Résumé du projet

Les problèmes liés à la fonction physique apparaissent plus tôt et à plus fréquemment chez les femmes que chez les hommes. Notre objectif est de déterminer si ces résultats plus élevés chez les femmes sont attribuables à des caractéristiques liées à la reproduction, comme l’âge à la ménopause et le type de ménopause (chirurgicale ou naturelle). En outre, nous souhaitons étudier le rôle de la thérapie hormonale, des maladies cardiovasculaires et du soutien social sur la relation entre la ménopause et la fonction physique. Nous utiliserons les données de la cohorte globale de l’Étude longitudinale canadienne sur le vieillissement (ÉLCV, 7 villes au Canada) et celles de l’Étude internationale sur la mobilité au cours du vieillissement (IMIAS, 5 villes dans le monde). En analysant ces différentes cohortes de femmes, nous pourrons identifier les risques liés à une mauvaise fonction physique chez les femmes ayant un large éventail d’expériences tout au long de la vie, ainsi que différentes normes et attentes sociales.

Résultats du projet

Nos travaux soutiennent que 1) l'âge à la ménopause naturelle, en particulier la ménopause prématurée (avant l'âge de 40 ans), est un facteur de risque de mauvais fonctionnement physique plus tard dans la vie. Les différences entre les sites d’étude (Amérique latine, Albanie, Canada) suggèrent que les femmes vivant dans des zones socialement défavorisées peuvent atteindre la ménopause avec des réserves physiologiques différentes de celles provenant de milieux plus favorisés, ce qui entraîne une perte plus importante de force musculaire après la ménopause. 2) En termes de risque de maladie cardiovasculaire (MCV), nos recherches suggèrent que, comparativement à un âge à la ménopause naturelle qui se situe entre 50 et 54 ans, un âge plus précoce à la ménopause naturelle présentent un risque de maladie cardiovasculaire plus élevé.