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atang@mcmaster.ca
Mots-clés :
Numéro de projet :
160613
État d’avancement du projet approuvé :
Résumé du projet
Avec le vieillissement de la population canadienne, une attention croissante est accordée aux problèmes de santé propres aux personnes âgées. La fragilité, c’est-à-dire une diminution du fonctionnement du corps qui crée une vulnérabilité à la maladie, est l’un de ces problèmes. On a observé que de saines habitudes de vie, comme un bon sommeil, de bonnes habitudes alimentaires et de l’exercice, permettent de réduire le risque de plusieurs maladies chroniques les plus couramment observées à un âge avancé. Cette étude vise à évaluer les liens entre le niveau de fragilité et les saines habitudes de vie. Identifier les comportements qui sont associés à un risque plus faible de fragilité permettra aux clinicien·nes de connaître les meilleures pratiques pour empêcher l’apparition de la fragilité et, par la suite, accroître la qualité de vie des personnes âgées canadiennes.
Résultats du projet
La fragilité est un problème de santé publique croissant pour les Canadien·nes. La fragilité est une condition dans laquelle les individus sont davantage sujets à la maladie ou ont besoin de l’aide des autres pour accomplir leurs tâches quotidiennes. Les personnes fragiles sont davantage à risque d'hospitalisation et d'institutionnalisation, notamment, ce qui entraîne une augmentation des dépenses liées à santé. Avec le vieillissement de la population canadienne, la fragilité sera à la hausse. Par conséquent, il est important de trouver des moyens de prévenir et d’alléger le fardeau de la fragilité pour les Canadien·nes.
La recherche a démontré que les facteurs liés à un mode de vie sain peuvent prévenir, modifier ou retarder l’apparition de problèmes de santé chroniques, mais peu d’études ont tenté de déterminer si les facteurs liés à un mode de vie sain peuvent influer sur la fragilité chez les Canadien·nes. À l’aide des données de l’Étude longitudinale canadienne sur le vieillissement, nous avons constaté que les personnes qui marchent davantage étaient 31 % moins susceptibles d’être fragiles. Boire de l’alcool moins fréquemment, ne pas fumer et avoir une bonne satisfaction à l’égard du sommeil étaient également liés à un risque plus faible de fragilité.
Cette étude démontre que des habitudes saines telles que le fait de marcher davantage peuvent aider à réduire le risque de fragilité actuelle et future. Les prestataires de soins de santé peuvent utiliser ces résultats pour aider à réduire le fardeau de la fragilité sur les personnes âgées au Canada.