Identifier les voies sous-jacentes et caractériser les principaux modérateurs de l’association entre une satisfaction à l’égard de la vie plus élevée et un risque de mortalité plus faible

Résumé du projet

À la lumière 1) du vieillissement rapide de la population, 2) de l’augmentation des frais médicaux et 3) du fait que nous vivons plus longtemps mais plus malades, les citoyen·nes, les chercheur·ses et les décideur·ses politiques recherchent des voies nouvelles et évolutives pour améliorer la santé de la population. Ces réalités invitent à explorer une voie innovante qui présente déjà un grand intérêt pour les citoyen·nes et les décideur·ses politiques : des politiques visant à accroître la satisfaction à l'égard de la vie. D’importantes organisations intergouvernementales (p. ex. l'OCDE, l'OMS, l'ONU) exhortent les pays à aller « au-delà du produit intérieur brut (PIB) » et à utiliser également des indicateurs de bien-être (p. ex. la satisfaction à l’égard de la vie) lorsqu’ils prennent des décisions politiques. Il existe donc déjà un grand élan visant à donner la priorité à l’amélioration de la satisfaction à l'égard de la vie. En outre, de plus en plus de recherches indiquent que la satisfaction à l'égard de la vie est singulièrement associée à un risque de mortalité réduit. Cependant, les mécanismes sous-jacents et les modérateurs potentiels de cette satistaction ne sont pas clairs. Sans cette compréhension, une intervention prometteuse en matière de santé de la population ne peut pas progresser.