Gestion des données de spirométrie manquantes dans les études basées sur la population

La spirométrie est de plus en plus utilisée par les études basées sur la population, notamment à l’Étude longitudinale canadienne sur le vieillissement (ÉLCV), pour évaluer la présence d’une maladie pulmonaire à l’échelle de la population. Selon la littérature, les données de spirométrie de 10 à 30 % des participants à ces études ne sont pas valides en raison de contre-indications pour faire le test ou de tests de mauvaise qualité. Sur les 30 097 participants de la cohorte globale de l’ÉLCV, 29,1 % ne disposent pas de données de spirométrie pour l’entrevue de départ en raison de tests de mauvaise qualité ou d’une contre-indication à la spirométrie. Celles-ci sont donc considérées comme « manquantes » dans l’analyse statistique. Une grande quantité de données de spirométrie manquantes peut conduire à une réduction de l’efficacité et à des biais importants, qui minent la validité des résultats de la recherche.