Santé ou richesse ? Le statut socioéconomique en tant que modérateur de l’association entre les comportements d’activité sains et la fonction cognitive

Résumé du projet

Pratiquer une activité physique, réduire les comportements sédentaires (comme rester assis·e) et bien dormir peuvent favoriser la santé cognitive et réduire le risque de démence. Le temps qu’une personne consacre à chacun de ces comportements s’appelle le « cycle de mouvement sur 24 heures ». Les personnes ayant des profils de mouvement sur 24 heures favorables (c’est-à-dire les personnes physiquement actives, moins assises et dormant davantage) peuvent avoir une meilleure santé cognitive au fil du temps que celles ayant des profils moins favorables. Le statut socioéconomique peut quant à lui influencer le profil de mouvement sur 24 heures d’une personne. En effet, les personnes ayant un statut socioéconomique faible courent un plus grand risque de démence que celles ayant un statut socioéconomique élevé. Ainsi, le statut socioéconomique peut avoir un impact sur les bénéfices d’un profil de mouvement sur 24 heures favorable pour la santé cognitive. Par conséquent, une prévention efficace de la démence nécessite probablement des changements du point de vue social et économique. Nous devons faire progresser notre compréhension du rôle du statut socioéconomique dans la promotion de la santé cognitive. À l'aide des données de l’ÉLCV, nous examinerons donc l'impact du statut socioéconomique sur les effets qu’ont les profils de mouvement sur 24 heures dans l’évolution de la fonction cognitive au fil du temps.