Comparaison de la fragilité et de la diminution de la mobilité entre les personnes âgées canadiennes vivant avec des maladies musculosquelettiques et celles vivant avec d’autres maladies chroniques

Année :

2017

Stagiaire :

Hewston, Patricia

Établissement :

Université McMaster

Courriel :

papaioannou@hhsc.ca

Numéro de projet :

170307

État d’avancement du projet approuvé :

Complété

Résumé du projet

Des études suggèrent qu’environ 23 % des Canadiennes et Canadiens âgés de plus de 65 ans sont fragiles. Bien que la réponse soit inconnue, ces pourcentages pourraient être plus élevés chez les personnes atteintes de maladies chroniques. À l’aide des données de l’Étude longitudinale canadienne sur le vieillissement (ÉLCV), cette étude évaluera la fragilité, la diminution de la mobilité et les maladies chroniques afin de déterminer les répercussions de la fragilité et de la diminution de la mobilité chez les hommes et les femmes de 45 ans et plus atteints de maladies musculosquelettiques. Elle les comparera également à d’autres maladies chroniques. La fragilité et la diminution de la mobilité seront mesurées à l’aide de deux outils validés : le phénotype Fried qui classifie les personnes âgées comme fragiles, pré-fragiles ou non fragiles et la Short Performance Physical Battery, une batterie de tests qui comprend trois évaluations physiques en lien avec l’équilibre et la force musculaire. Mesurer la fragilité et la diminution de la mobilité pour les maladies chroniques permet de développer des programmes de prévention sur mesure afin d’améliorer les résultats pour les patientes et les patients, ainsi que la prestation des soins de santé. Ces programmes viseront à optimiser le vieillissement normal et à réduire les admissions aux services d’urgence, aux hôpitaux et aux établissements de soins de longue durée.

Résultats du projet

Dans le cadre de ce projet, nous avons utilisé les données de départ (cohorte globale) et les données de suivi après trois ans pour examiner la prévalence de la fragilité (à l’aide du phénotype de fragilité Fried) et de la limitation de la fonction physique (en utilisant des tests basés sur la performance, tel que proposé par Mayhew et al.* : test de marche de 4 m, chronométré et aller, test de position d’une jambe, test de montée de la chaise et test de force de préhension) chez les personnes atteintes d’affections musculo-squelettiques (MUSCULO-SQUELET: test de marche sur 4 m, test « Up and Go » minuté, test de l'équilibre debout, test « se lever d’une chaise » et test de force de préhension) chez les personnes atteintes d’affections musculosquelettiques et non musculosquelettiques. Au moment de l'entrevue de départ, 9 % des participantes et participants étaient fragiles, 53 % des participantes et participants étaient pré-fragiles et 37 % des participantes et participants étaient robustes. Lors du suivi après trois ans, environ 8 % des participantes et participants étaient fragiles, 53 % des participantes et participants étaient pré-fragiles et 39 % des participantes et participants étaient robustes. Environ 42 % des participantes et participants avaient une limitation de la fonction physique au départ et 39 % des participantes et participants avaient une limitation de la fonction physique au moment du suivi. Dans l’ensemble, 13 % des participantes et participants n’avaient que des troubles musculosquelettiques, 26 % des participantes et participants n’avaient que des affections non musculosquelettiques, 47 % des participantes et participants avaient les deux types d'affections et 14 % des participantes et participants n’avaient aucune maladie chronique au moment de l'entrevue de départ.

*Mayhew AJ et al. The association between self-reported and performance-based physical function with activities of daily living disability in the Canadian Longitudinal Study on Aging. J Gerontol A Biol Sci Med Sci. 2020 Jan 1;75(1):147-154. doi: 10.1093/gerona/glz122.