Effet de la défavorisation des quartiers sur la santé cognitive : examen des mécanismes psychologiques et physiologiques et risque différentiel en fonction de l’appartenance à une minorité

Résumé du projet

Cette étude explore les effets possibles de la vie dans des quartiers défavorisés sur la mémoire et la santé cognitive au fil du temps, particulièrement dans les groupes vulnérables et marginalisés. Les recherches révèlent que les personnes de quartiers plus pauvres affrontent un risque plus élevé de déclin cognitif, mais on connaît moins les raisons de cette situation. Le projet fait appel aux données de l’Étude longitudinale canadienne sur le vieillissement (ÉLCV) pour examiner les effets des difficultés sociales et matérielles vécues dans ces quartiers sur le déclin cognitif et les problèmes de mémoire. Il s’intéresse à des facteurs comme le stress, l’isolement social et les problèmes de santé physique pour comprendre les liens éventuels entre la défavorisation des quartiers et la santé cognitive. Il évalue également si certains groupes, comme les personnes immigrantes, racisées ou issues des minorités, éprouvent ces effets avec plus d’intensité en raison d’éléments de stress supplémentaires découlant des inégalités sociales. En jetant la lumière sur ces liens, le projet appuie l’objectif du Canada de favoriser un vieillissement en santé et de construire des communautés plus fortes et plus résilientes.