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Demandeur :
Établissement :
Courriel :
lisa.kakinami@concordia.ca
Mots-clés :
Numéro de projet :
180106
État d’avancement du projet approuvé :
Résumé du projet
Diète pour l’arthrite (DART) vise à améliorer notre compréhension (1) du comportement alimentaire des personnes atteintes d’arthrite et (2) de la façon dont les incapacités liées à l’arthrite affectent l’apport alimentaire, afin de (3) développer une intervention ciblée pour améliorer l’apport nutritionnel de ces personnes. Étant donné l’augmentation du taux d’incapacité, on suppose que les personnes atteintes d’arthrite courent le risque d’avoir un apport alimentaire inadéquat. Cependant, un nombre insuffisant de recherches soutiennent cette hypothèse et les raisons possibles de l’insuffisance nutritionnelle ne sont pas claires. L’apport alimentaire et le fonctionnement physique seront évalués à l’aide de données existantes sur les participants atteints d’arthrite de l’ÉLCV, un vaste échantillon d’adultes canadiens d’âge moyen et plus âgés.
Résultats du projet
Une analyse secondaire des données de départ de l'ÉLCV a été menée. La cohorte de suirveillance et la cohorte globale ont été utilisées, pour cumuler un échantillon total de 41 153 personnes. Le risque nutritionnel (résultat d'intérêt) était basé sur les données du questionnaire SCREEN II-AB; l’arthrite (variable d’intérêt indépendante) était basée sur l’autoévaluation. La déficience fonctionnelle a été testée en tant que modérateur dans l'analyse et était basée sur les données du questionnaire Older Americans Resources and Services. Des analyses de régression linéaire hiérarchique et de régression logistique ont été prises en compte pour l’âge, le sexe, le revenu du ménage, le niveau de scolarité, le nombre de personnes dans le ménage, la race, le statut pondéral, l’état de santé général autoévalué et la santé mentale autoévaluée (modèle 1). Elles ont également permis d'évaluer la déficience dans la préparation des repas (modèle 2) et la déficience fonctionnelle qui n’était pas liée à la préparation des repas (modèle 3).
Nous avons constaté que les personnes souffrant d’arthrite ont un score nutritionnel plus faible que les personnes non arthritiques après ajustement en fonction des caractéristiques démographiques et des caractéristiques liées à la santé. La disparité nutritionnelle est davantage marquée si la personne signale également avoir des difficultés à accomplir les activités de la vie quotidienne. Nos résultats mettent également en évidence la nécessité de mettre en œuvre des interventions nutritionnelles adaptées qui fournissent à la fois des connaissances et des compétences techniques pour aider les individus à surmonter les défis de l'arthrite.