Définir les limitations sur le plan de la mobilité chez les personnes âgées vivant dans la communauté

La mobilité physique est l’un des aspects les plus importants du bien-être et de la qualité de vie liée à la santé à mesure que nous vieillissons. Toutefois, la trajectoire de perte de mobilité chez les personnes âgées est complexe, car elle est influencée par des facteurs biologiques, cognitifs, comportementaux, psychosociaux et environnementaux. Par conséquent, il est nécessaire de mieux comprendre la façon dont ces systèmes sont liés afin de concevoir des interventions multifactorielles efficaces pour préserver la mobilité physique jusqu’à un âge avancé. Notre but principal est d’évaluer les mesures de la mobilité physique recueillies au sein de l’ÉLCV, précisément leurs propriétés psychométriques et leur capacité à prédire des variables liées directement à la perte de mobilité. De plus, nous évaluerons la manière dont ces mesures sont liées à d’autres systèmes et utiliserons cette information pour orienter une étude qualitative parallèle sur les perceptions de la mobilité physique chez les personnes âgées.

La mobilité est l’un des principaux facteurs contribuant au bien-être et à la qualité de vie liée à la santé à mesure que nous vieillissons. Il est essentiel de continuer à s'engager socialement, de réduire le risque de déficits mentaux et physiques, et de prévenir l'institutionnalisation. Cette étude a utilisé l'Étude longitudinale canadienne sur le vieillissement (ÉLCV) pour déterminer les facteurs qui avaient le plus grand impact sur la mobilité des personnes âgées canadiennes. Elle a révélé qu’une approche multidisciplinaire de l’examen de la mobilité chez les personnes âgées est nécessaire pour optimiser les occasions de vieillir en bonne santé et de développer des stratégies qui soutiennent la mobilité chez les personnes âgées. Plus précisément, elle a identifié un certain nombre de facteurs individuels, tels que la force, l'alimentation, la composition corporelle, le bien-être mental et le soutien social. Un grand nombre de ces facteurs sont modifiables et peuvent améliorer la mobilité des personnes âgées dans un contexte à la fois physique et social.