Association entre les facteurs de risque modifiables et le déclin cognitif chez les personnes de plus de 45 ans sous polymédication

Résumé du projet

La polymédication, très prévalente chez les personnes âgées, est associée à des réactions indésirables médicamenteuses, une diminution de la qualité de vie, des coûts de santé plus élevés (11) et un déclin cognitif (1). Cependant, des facteurs modifiables, décrits par The Lancet en 2020 (3) et dans une mise à jour en 2024 (12), comme une activité physique régulière, la cessation du tabagisme et de l’alcool, ainsi qu’une vie sociale active, peuvent contribuer à prévenir ou à ralentir ce déclin cognitif. Ce projet s’intéresse aux participants de l’Étude longitudinale canadienne sur le vieillissement (ÉLCV) exposés à une polymédication. Bien que l’association entre les facteurs de risque modifiables et le déclin cognitif soit bien établie (12) au sein de la population générale et que l’association entre la polymédication et le déclin cognitif soit également démontrée (1), il est essentiel d’explorer l’interaction de ces facteurs avec la polymédication pour influencer la santé cognitive.