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Demandeur :
Établissement :
Courriel :
rachel.murphy@ubc.ca
Mots-clés :
Numéro de projet :
171007
État d’avancement du projet approuvé :
Résumé du projet
Peu de Canadiennes et Canadiens vieillissent en bonne santé, c’est-à-dire sans problème de santé majeur comme le cancer, une maladie cardiovasculaire ou pulmonaire, le diabète ou la maladie d'Alzheimer. L'alimentation peut améliorer la capacité de résister à la maladie et, ainsi, favoriser une vie longue et en santé. Nous avons étudié les habitudes alimentaires de 139 adultes âgés de 85 ans et plus de toute la Colombie-Britannique, sans diagnostic de problème de santé majeur, en utilisant le même questionnaire court sur les régimes alimentaires que l'ÉLCV. Notre objectif consiste à comparer les habitudes alimentaires de ces « super-aînées » et « super-aînés » à celles des personnes qui participent à l'ÉLCV, afin de déterminer si les habitudes alimentaires sont associées à un vieillissement en santé. Nous espérons que ces résultats pourront fournir un aperçu des habitudes alimentaires associées à une meilleure santé chez les personnes âgées ainsi que des informations qui aideront à adapter les recommandations alimentaires.
Résultats du projet
Notre étude a utilisé les données de l'ÉLCV comme cohorte comparative pour une étude de l'apport alimentaire dans un groupe de « super-aînées » et « super-aînés » ayant vécu jusqu'à 90 ans sans développer de maladie chronique grave. L’objectif principal était de comprendre les liens entre l’alimentation et le vieillissement en bonne santé. Nous avons identifié des habitudes alimentaires dans l’ensemble de données combinées. Nous avons constaté que les habitudes alimentaires occidentales et les habitudes alimentaires saines étaient associées à une probabilité plus faible d’être d'être une « super-aînée » ou un « super-aîné » par rapport à une personne qui participe à l'ÉLCV. L’association inverse entre les habitudes alimentaires saines et les « super-aînées » et « super-aînés » a persisté avec l’ajustement pour tenir compte des covariables. Cela s’ajoute aux preuves limitées sur l’apport alimentaire chez les personnes les plus âgées et les plus saines.