Prévalence et corrélats biopsychosociaux du déclin cognitif subjectif chez les adultes et les personnes âgées à la suite d’un traumatisme crân

Résumé du projet

Les personnes âgées ayant des antécédents de traumatisme crânien léger peuvent être particulièrement vulnérables au déclin cognitif subjectif en raison de maladies chroniques liées à l’âge et d’un déclin cognitif. De nombreuses de personnes ayant un traumatisme crânien léger rapportent des problèmes continus liés à la mémoire subjective sans toutefois rapporter des problèmes de mémoire objective (écart subjectifobjectif). Dans les populations plus jeunes, les déficits cognitifs autodéclarés s’expliquent mieux par une détresse psychologique que par un déclin objectif de la mémoire. En vieillissant, le déclin cognitif subjectif est plutôt associé à la détresse affective, aux traits de personnalité, aux facteurs biologiques et aux variables psychosociales, mais ces facteurs de risque sont sous-étudiés chez les personnes âgées vivant avec un traumatisme crânien léger. Afin d’en éclairer le dépistage, la prévention et le traitement, nous étudierons (1) la prévalence du déclin cognitif subjectif, (2) la prévalence de l’écart subjectif-objectif et le rôle de la détresse psychologique dans cette relation ainsi que (3) les corrélats biopsychosociaux du déclin cognitif subjectif prospectif chez les personnes âgées vivant avec un traumatisme crânien léger.