Impact des indicateurs de la réserve cognitive sur la cognition chez les adultes d'âge moyen et les personnes âgées dans la première, deuxième et troisième vague de l'ÉLCV.

Année :

2024

Demandeur :

Tyas, Suzanne

Stagiaire :

Vuong, Michelle

Établissement :

Université de Waterloo

Courriel :

suzanne.tyas@uwaterloo.ca

Numéro de projet :

2410013

État d’avancement du projet approuvé :

Actif

Résumé du projet

La démence se caractérise par un déclin cognitif sévère et progressif. La maladie d'Alzheimer, la cause la plus commune de démence, se définit comme la présence à la fois d'une pathologie cérébrale de type Alzheimer et d'une démence. Cependant, toutes les personnes atteintes de cette pathologie ne présenteront pas les symptômes attendus de la démence, ce qui nous mène vers un concept appelé la « réserve cognitive », qui représente la capacité du cerveau à faire face à la pathologie. De nombreux facteurs, tels que l'éducation et le multilinguisme, peuvent améliorer la réserve cognitive et ainsi soutenir la fonction cognitive, mais nous ne savons pas s'il existe une limite à leurs effets protecteurs, ni si leur impact diffère selon les domaines cognitifs (p. ex., la mémoire et la fonction exécutive) ou selon les différents groupes qui présentent un risque génétique. Ainsi, nous examinerons l'effet des indicateurs de la réserve cognitive sur la mémoire et sur la fonction exécutive chez les adultes d'âge moyen et les personnes âgés dans les groupes qui présentent un risque génétique en utilisant les données des trois premières vagues de l'ÉLCV. Nos travaux soutiendront des interventions d'enrichissement visant à améliorer la fonction cognitive tout au long de la vie et à favoriser un vieillissement cognitif sain.