Peux-tu nous parler un peu de toi en un ou deux paragraphes? Quels sont ton nom et ton domaine d’études? D’où es-tu originaire? Quel était ton métier de rêve quand tu étais enfant? Quelle est ton activité préférée en dehors de l’école ou du travail?

Je m’appelle Tara Kuhn et je viens de Calgary, en Alberta. Lors de mes études de premier cycle, j’ai fait une majeure combinée en biologie et en psychologie à l’Université de Victoria. Puis, j’ai obtenu une maîtrise en kinésiologie de l’Université McMaster. Je suis maintenant candidate au doctorat au Département de kinésiologie et des sciences de la santé à l’Université de Waterloo, dans le cadre du programme coopératif Vieillissement, santé et bien-être. Mes recherches portent sur la façon dont les facteurs liés au mode de vie, en particulier l’exercice et le sommeil, agissent ensemble pour favoriser un vieillissement en bonne santé. Je m’intéresse également à la création et à la promotion d’interventions sur le sommeil chez les personnes atteintes de démence. Mon métier de rêve était celui de neurobiologiste spécialisée dans l’étude des requins, car initialement, je m’étais inscrite à l’Université de Victoria pour devenir biologiste marine. C’est drôle comme les choses changent. En dehors de mes études, j’aime faire de l’escalade, de la randonnée, du kayak ou rester à la maison pour faire des casse-têtes.

Qu’est-ce qui t’a intéressée le plus dans l’ÉLCV?

Ce qui m’a intéressée à l’ÉLCV est la quantité d’informations qu’elle contient ainsi que son potentiel comme l’une des rares études exhaustives et longitudinales sur le vieillissement à partir du milieu de la vie. Les questions de recherche et les possibilités sont infinies. Je suis impatiente de voir ce que nous allons découvrir à mesure qu’un nombre grandissant de personnes utilisent ces données et publient leurs résultats.

Quel type de recherche fais-tu avec les données de l’ÉLCV? As-tu publié tes résultats de recherche? Si oui, qu’as-tu découvert (en résumé)?

À l’aide des données de l’ÉLCV, j’examine l’interaction entre le sommeil et l’activité physique, et la manière dont elle soutient les processus cognitifs. De plus, je tente de décrire les différences au sein de cette relation selon l’âge et le sexe. J’ai fait une analyse préliminaire des données, mais elle n’est pas encore publiée. J’ai pris une pause pour suivre des cours de statistiques plus avancés, ce qui m’aidera à mieux analyser les données. Je vous invite à rester à l’affût des résultats.

Quelle est la chose la plus intéressante ou la plus surprenante que tu as apprise en travaillant avec l’ÉLCV? Comment crois-tu que l’ÉLCV t’aidera à grandir en tant qu’étudiante ou en général?

Ma première expérience avec un grand ensemble de données a été avec l’ÉLCV. Au début, c’était difficile, car la quantité de données était écrasante et je ne savais pas par où commencer. Travailler avec ces données m’a aidée à grandir en tant que chercheuse, car cela m’offrait une expérience inestimable de travail avec un grand ensemble de données, ce qui en fait une expérience beaucoup moins intimidante à mesure que j’avance et que je travaille avec d’autres ensembles de données. Cela m’a également permis d’élargir mes compétences et de mettre en pratique mes compétences en statistiques.

Comment penses-tu que les résultats de l’ÉLCV te seront utiles, à l’avenir, ou utiles à d’autres?

Je pense que l’ÉLCV sera utile à de nombreux Canadiens. Il s’agit d’une excellente occasion pour les étudiants diplômés et les stagiaires d’accéder à des données et d’explorer des questions de recherche sur le vieillissement. De plus, le public bénéficiera grandement des résultats de ces études. En approfondissant notre compréhension du vieillissement en bonne santé, les gens pourront prendre des décisions éclairées.

As-tu une idée du genre de travail que tu aimerais faire après tes études?

Je n’ai pas tout à fait déterminé ce que je veux faire à la fin de mon doctorat. Pour le moment, mon objectif est de terminer mes études. J’ai envisagé de rester dans le milieu universitaire, ou du moins de faire carrière dans la recherche. Mon autre option est de travailler pour le gouvernement, car je cultive un intérêt pour la santé publique et les politiques publiques.

Au-delà de ton expérience professionnelle, qu’est-ce que l’ÉLCV t’a apporté?

En mai 2021, j’ai eu la chance de participer au Programme d’été sur le vieillissement (PEV), qui était axé sur l’ÉLCV et les données longitudinales. J’ai pu faire la connaissance d’autres étudiants diplômés qui sont au même stade de leurs études que moi. Nous nous rencontrons maintenant régulièrement pour des séances de travail. Nous avons également pu nous rencontrer en personne même si nous vivons tous dans des villes différentes.