Étoiles montantes : Pleins feux sur les stagiaires de l’ÉLCV : Shawna Hopper

Tuesday, Septembre 27, 2022
 

Peux-tu nous parler un peu de toi en un ou deux paragraphes? Quels sont ton nom et ton domaine d’études? D’où es-tu originaire? Quel était ton métier de rêve quand tu étais enfant? Quelle est ton activité préférée en dehors de l’école ou du travail?

Je m’appelle Shawna Hopper. Je suis étudiante de première année au doctorat au Département de gérontologie de l’Université Simon Fraser. Actuellement, je vis à Vancouver, mais j’ai grandi en Ontario. J’ai aussi vécu au Québec et en Alberta pendant mes études universitaires. Je détiens un baccalauréat en sciences appliquées de l’Université de Guelph avec une spécialité en développement des adultes ainsi qu’une maîtrise en sciences de l’Université Brock en sciences appliquées de la santé. Enfant, je rêvais d’être nageuse olympique. Quand je me suis rendu compte que je n’étais pas une nageuse exceptionnelle, je ne savais pas exactement ce que je voulais faire de ma vie, mais je savais que je voulais œuvrer dans une profession d’aide.

En dehors de l’école et du travail, je suis très active. J’essaie de garder mon équilibre après des heures à faire de la recherche en promenant mon chiot le long de la digue, en faisant du camping dans les montagnes, en suivant des cours de fitness et en pratiquant le yoga.

Qu’est-ce qui t’a intéressée le plus dans l’ÉLCV?

C’est l’étendue des données disponibles qui a suscité mon intérêt. J’ai toujours été intéressée par une multitude de sujets et l’ÉLCV offre la possibilité d’analyser de nombreux domaines différents qui composent la qualité de vie des Canadien·nes âgé·es.

Quel type de recherche fais-tu avec les données de l’ÉLCV? As-tu publié tes résultats de recherche? Si oui, qu’as-tu découvert (en résumé)?

Ma recherche de maîtrise, réalisée sous la supervision du Dr Arne Stinchcombe, a été publiée dans la revue scientifique Gerontology. J’ai utilisé les données de l’ÉLCV pour déterminer les associations entre les variables biopsychosociales et le déclin cognitif subjectif ainsi que les inquiétudes qui y sont liées. En bref, mes résultats ont démontré que le déclin cognitif subjectif et les inquiétudes qui y sont liées sont plus fortement associés aux variables psychosociales, c’est-à-dire la personnalité et la dépression, qu’aux corrélats courants du déclin cognitif. Les résultats de cette étude soulignent l’importance de prendre en compte les facteurs psychologiques et sociaux lors de la conceptualisation du déclin cognitif subjectif et de ses facteurs de risque.

J’ai également eu la chance de collaborer à divers autres articles qui ont utilisé différents aspects de l’ensemble de données de l’ÉLCV. Par exemple, j’ai publié des articles sur des sujets tels que l’évitement de la conduite et la satisfaction à l’égard de la vie. J’ai aussi deux articles en cours d’examen. L’un de ces articles examine la fonction exécutive et le rôle des déterminants sociaux de la santé alors que l’autre examine la résilience en matière de santé mentale.

Mon futur travail de doctorat, financé par une bourse d’études supérieures du CRSH du Canada, vise à examiner l’impact de l’isolement social sur la santé mentale des personnes âgées tout au long de la pandémie de COVID-19.

Quelle est la chose la plus intéressante ou la plus surprenante que tu as apprise en travaillant avec l’ÉLCV? Comment crois-tu que l’ÉLCV t’aidera à grandir en tant qu’étudiante ou en général?

J’ai utilisé les données de l’ÉLCV pour ma première expérience d’analyse de données. Malgré les défis auxquels j’ai dû faire face, travailler avec l’ÉLCV m’a apporté la compétence et la confiance nécessaires pour continuer à produire des recherches quantitatives de haute qualité. De plus, j’ai été surprise et enthousiasmée par le nombre de collaborations qui sont possibles au sein de l’ÉLCV. Je suis reconnaissante de pouvoir collaborer avec divers universitaires dans plusieurs établissements partout au Canada.

À mesure que les données des différents suivis deviendront disponibles, ma compréhension de l’analyse des données longitudinales s’améliorera grâce à l’ÉLCV. J’espère continuer à travailler avec les données de l’ÉLCV et à collaborer avec d’autres chercheurs. De plus, les compétences que j’ai acquises en travaillant avec l’ÉLCV m’aideront pour mes prochains projets quantitatifs.

Comment penses-tu que les résultats de l’ÉLCV te seront utiles, à l’avenir, ou utiles à d’autres?

Les changements démographiques actuels pointent vers l’augmentation de la population canadienne âgée. La disponibilité d’une étude longitudinale aussi approfondie pourtant sur les Canadien·nes d’âge moyen et plus âgé·es est bénéfique pour de nombreuses raisons. Personnellement, j’ai hâte d’analyser les prochaines données de suivi de l’ÉLCV afin de mieux comprendre les prédicteurs longitudinaux de la santé et du bien-être. Avec la talentueuse équipe de chercheurs travaillant avec les données de l’ÉLCV, je suis convaincue que les résultats qui découleront de ces données auront un impact important sur la qualité de vie des Canadien·nes en éclairant les politiques ainsi que la mise en œuvre de programmes et les systèmes d’éducation.

As-tu une idée du genre de travail que tu aimerais faire après tes études?

À la fin de mon doctorat, mon objectif est de trouver un poste postdoctoral qui correspond à mon domaine d’intérêt et à mes compétences, et éventuellement de travailler comme professeure, jusqu’à la permanence dans une université canadienne. Au cours des prochaines années de mon doctorat, j’espère approfondir mes connaissances des techniques statistiques et acquérir une expérience interdisciplinaire qui m’aidera dans mes futurs rôles.

Au-delà de ton expérience professionnelle, qu’est-ce que l’ÉLCV t’a apporté?

Au cours de l’été 2021, j’ai été choisie pour participer au programme d’été sur le vieillissement des IRSC, qui portait sur l’ÉLCV. Au cours du programme, j’ai été initiée à de nouvelles techniques longitudinales et j’ai acquis une meilleure compréhension de l’ensemble de données de l’ÉLCV. J’ai également pu réseauter avec des universitaires du monde entier, me faire des amis et trouver d’excellents mentors.

Ce programme a été central à mon expérience en études supérieures ainsi qu’à ma trajectoire de carrière universitaire.