Étoiles montantes : Pleins feux sur les stagiaires de l’ÉLCV : Christine Mills

Friday, Août 26, 2022

Peux-tu nous parler un peu de toi en un ou deux paragraphes? Quels sont ton nom et ton domaine d’études? D’où es-tu originaire? Quel était ton métier de rêve quand tu étais enfant? Quelle est ton activité préférée en dehors de l’école ou du travail?

Je m'appelle Christine (Chris) Mills. Je suis diététiste et candidate au doctorat en vieillissement et santé à l'Université Queen's. J'ai une maîtrise en santé publique, profil nutrition et diététique, de l'Université de Toronto ainsi que deux diplômes de premier cycle en génie biologique et en nutrition humaine appliquée de l'Université de Guelph.

Je suis né à Selkirk. J'ai passé mes premières années à Winnipeg. J'ai fait mes études secondaires à Ottawa. Puis, j'ai fait mes études de premier cycle à Guelph. En tant que fière épouse de militaire canadien, j'ai vécu dans de nombreux endroits. Actuellement, je réside à Ingolstadt, en Allemagne, car mon époux est affecté à un centre d'excellence militaire de l'OTAN.

Enfant, je voulais devenir vétérinaire. C’est après avoir travaillé un été dans un cabinet vétérinaire que je me suis rendu compte que ce n'était pas pour moi.

En dehors du travail et de l'école, j'aime courir, faire de la musculation et passer du temps avec mon époux et nos quatre chats Sphynx. J'aime aussi le crochet et le tricot.

Qu’est-ce qui t’a intéressée le plus dans l’ÉLCV?

En tant que diététiste travaillant en première ligne, j'ai constaté certaines lacunes dans notre base de données probantes sur la prestation de soins nutritionnels aux personnes âgées. L'ÉLCV m'aidera à combler certaines de ces lacunes. C'est une ressource incroyable. Cet ensemble de données permettra de répondre à tellement de questions de recherche. Pour ma recherche doctorale, j'ai vraiment dû mieux cerner mon objectif en utilisant un cadre théorique pour choisir les aspects à examiner. La nature longitudinale de l'étude signifie que nous pourrons examiner les changements dans le temps, ce qui est si important. J'espère continuer à approfondir mes questions de recherche à mesure que les nouvelles données de suivi seront disponibles.

Quel type de recherche fais-tu avec les données de l’ÉLCV? As-tu publié tes résultats de recherche? Si oui, qu’as-tu découvert (en résumé)?

Mes principales questions de recherche portent sur le risque nutritionnel chez les adultes âgés de 45 ans et plus vivant dans la communauté. Je m'intéresse aux variables sociales, démographiques et de santé qui sont associées au risque nutritionnel ou qui peuvent prédire le risque nutritionnel. Un de mes articles portant sur le type de réseau social et le risque nutritionnel est en cours d'examen pour publication dans le Journals of Gerontology Seriez B. Nous avons constaté que le type de réseau social était associé au risque nutritionnel à la fois à l’entrevue de départ et au premier suivi de l’ÉLCV. Je suis également sur le point de soumettre un deuxième article qui examine les prédicteurs des scores de risque nutritionnel au départ et au premier suivi, en utilisant l'outil SCREEN-8 de la Dre Heather Keller. J'ai hâte de publier ces résultats. Puis, je travaille sur un troisième article qui examine les facteurs de prédiction des changements dans le risque nutritionnel entre l’entrevue de départ et le premier suivi.

J'ai eu la chance de participer au Programme d'été sur le vieillissement des Instituts de recherche en santé du Canada (PEV 2021), qui était axé sur les études longitudinales sur le vieillissement. Dans le cadre du programme, je fais partie d'une des équipes qui a reçu du financement pour son projet. Maintenant que nous avons reçu l'approbation de l'ÉLCV, nous pouvons entamer ce projet visant à examiner les soignants non rémunérés et la prestation de soins.

Quelle est la chose la plus intéressante ou la plus surprenante que tu as apprise en travaillant avec l’ÉLCV? Comment crois-tu que l’ÉLCV t’aidera à grandir en tant qu’étudiante ou en général?

Le volume impressionnant de données disponibles via l'ÉLCV. En tant que diététiste, je souhaite qu'il y ait toujours plus de données sur la nutrition, comme des questionnaires sur la fréquence alimentaire ou des rappels alimentaires de 24 heures, mais les données nutritionnelles disponibles sont excellentes. Travailler avec les données de l’ÉLCV m'a permis d'améliorer mes compétences en analyse de données. Mon utilisation du logiciel R s’est grandement améliorée. Je l'ai trouvé beaucoup plus facile à utiliser que d'autres programmes d'analyse pour mon travail avec les données de l’ÉLCV. J'espère continuer à analyser les données de l’ÉLCV liées au risque nutritionnel à mesure que les données des prochains suivis seront publiées.

Comment penses-tu que les résultats de l’ÉLCV te seront utiles, à l’avenir, ou utiles à d’autres?

À ma connaissance, une seule étude canadienne s’est penchée sur le risque nutritionnel d’un point de vue longitudinal, mais elle n’a examiné que deux points dans le temps. Grâce aux données de l'ÉLCV, nous serons en mesure d'examiner plusieurs points dans le temps et de bien comprendre les prédicteurs du risque nutritionnel. Étant donné que le risque nutritionnel est associé à une fragilité accrue, à une mauvaise qualité de vie, à l'hospitalisation, à l'institutionnalisation et au décès, approfondir notre compréhension des causes du risque nutritionnel nous permettra d’améliorer la vie des adultes canadiens. C'est excitant!

As-tu une idée du genre de travail que tu aimerais faire après tes études?

J'ai l'intention de faire un stage postdoctoral après avoir terminé mes études doctorales. Après le post-doctorat, j'aimerais obtenir un poste de professeure menant à la permanence dans une université polyvalente ou axée sur le premier cycle.

Au-delà de ton expérience professionnelle, qu’est-ce que l’ÉLCV t’a apporté?

Je suis reconnaissante des relations que j’ai nouées avec mes collègues stagiaires du PEV 2021 et avec notre mentor. De plus, comme j'analyse les données de l'ÉLCV pour ma thèse de doctorat, j'ai pu déménager en Allemagne avec mon conjoint au lieu d'avoir à être sur place à l'Université Queen's pour terminer mes recherches. Bien que nous n'ayons pas eu les possibilités de voyager que nous espérions en raison de la pandémie de COVID-19, vivre en Allemagne a néanmoins été une expérience merveilleuse.