Pleins feux sur les stagiaires : entrevue avec Eireann O'Dea

Monday, Novembre 20, 2023

Peux-tu nous parler un peu de toi en un ou deux paragraphes? Quels sont ton nom et ton domaine d’études? D’où es-tu originaire? Quel était ton métier de rêve quand tu étais enfant? Quelle est ton activité préférée en dehors de l’école ou du travail?

Je m’appelle Eireann O’Dea et je suis candidate au doctorat au Département de gérontologie de l’Université Simon Fraser. Ma recherche doctorale porte sur le bénévolat chez les personnes âgées au Canada. J’étudie les contextes sociaux entourant cette activité, plus particulièrement sur l’influence de l’identité ethnoculturelle et de la pandémie de COVID-19. Je suis également chargée de cours au premier cycle en gérontologie et coordonnatrice du site de l’ÉLCV situé au Harbour Centre de l’Université Simon Fraser.

En dehors de mon travail et de mes études, j’aime me promener. La marche me permet d’explorer différents quartiers, de prendre des photos et d’écouter de la musique ou des balados. J’aime aussi courir, cuisiner et jouer de la guitare.

Qu’est-ce qui t’a intéressé le plus dans l’ÉLCV?

Pendant ma maîtrise, je me suis d’abord intéressée à l’ÉLCV comme moyen pour approfondir mes connaissances sur les expériences vécues par les personnes âgées au Canada. J’ai aussi pu être directement en contact avec les données lorsque j’ai occupé un poste d’intervieweuse téléphonique. Dès le début de mon doctorat, je savais que travailler avec les données de l’ÉLCV me permettrait d’élargir mes compétences en analyse qualitative et de dégager de nouvelles connaissances sur le bénévolat au Canada.

Quel type de recherche fais-tu avec les données de l’ÉLCV? As-tu publié tes résultats de recherche? Si oui, qu’as-tu découvert (en résumé)?

J’ai mené une analyse de données secondaires en comparant le bénévolat chez les participant×es avant et pendant la pandémie de COVID-19. Je travaille présentement sur un article qui sera publié dans une revue scientifique. En plus de la diminution du bénévolat chez les personnes âgées au début de la pandémie, nous avons constaté des changements au niveau des relations entre le bénévolat et certaines covariables ainsi que d’autres variables liées au capital humain, social et culturel, comme le statut d’emploi, le genre, l’âge, la cohésion sociale et la participation à des activités religieuses.

Quelle est la chose la plus intéressante ou la plus surprenante que tu as apprise en travaillant avec l’ÉLCV? Comment crois-tu que l’ÉLCV t’aidera à grandir en tant qu’étudiant ou en général?

Comme je travaille à la fois à un Site de collecte de données et comme chercheuse, je suis toujours agréablement surprise par l’engagement des participant×es à l’ÉLCV. Malgré le temps que demande une entrevue, les participant×es restent à l’étude, année après année, et contribuent directement à son succès. C’est ce qui permet à nos travaux de continuer à générer des retombées positives.

Comment penses-tu que les résultats de l’ÉLCV te seront utiles, à l’avenir, ou utiles à d’autres?

Les Canadien·nes ont, à mon avis, une occasion en or de mieux comprendre les réalités du vieillissement grâce aux résultats de l’ÉLCV. En ce qui concerne mes propres recherches, ces résultats m’aident à atteindre mon objectif à long terme d’améliorer nos communautés et notre société pour les rendre plus conviviales à l’égard des personnes âgées. L’ÉLCV est une ressource infiniment précieuse pour toute personne qui souhaite étudier le vieillissement au Canada ou s’informer sur le sujet, car elle permet de faire la lumière sur la santé et le vieillissement au fil du temps et d’un point de vue canadien. Ces connaissances peuvent contribuer à orienter l’élaboration de politiques et de programmes pertinents à mesure que la population âgée augmente.

As-tu une idée du genre de travail que tu aimerais faire après tes études?

Après mon doctorat, j’aimerais faire un postdoctorat dans une université de la Colombie-Britannique afin d’explorer d’autres types de recherche et préciser mes intérêts. J’aimerais également continuer à enseigner la gérontologie.

Au-delà de ton expérience professionnelle, qu’est-ce que l’ÉLCV t’a apporté?

En formant les futur·es intervieweur×ses téléphoniques, j’ai eu l’occasion de développer des compétences en mentorat et en leadership. J’ai également eu la chance de côtoyer des personnes formidables qui travaillent dans le domaine de la recherche sur le vieillissement. Par exemple, lors du dernier congrès de l’Association canadienne de gérontologie, j’ai participé à un symposium sur la recherche de l’ÉLCV où j’ai rencontré d’autres étudiant×es au doctorat qui travaillaient aussi avec les données de l’ÉLCV.