Des biomarqueurs métabolomiques et inflammatoires maintenant disponibles à l’Étude longitudinale canadienne sur le vieillissement

Wednesday, Juin 9, 2021

Les chercheurs ont maintenant accès à des biomarqueurs métabolomiques et inflammatoires associés à la fragilité grâce à l’analyse de 10 000 échantillons sanguins prélevés auprès de participants à l’Étude longitudinale canadienne sur le vieillissement (ÉLCV).

La dernière publication de données est le résultat d’un programme de recherche collaboratif de 4 millions de dollars, unissant le Réseau canadien des soins aux personnes fragilisées (RCSPF), l’Institut McMaster de recherche sur le vieillissement, la société Metabolon, inc. et l’ÉLCV.

La prochaine date limite pour présenter une demande d’accès aux données de l’ÉLCV est le 8 septembre 2021. Les chercheurs peuvent maintenant demander l’accès à l’ensemble des données disponibles pour l’entrevue de départ et le premier suivi, y compris :

  • TNF alpha et IL-6 (entrevue de départ)
  • Métabolomique (entrevue de départ)

« Au nom du RCSPF, je suis fier d’appuyer cette publication de biomarqueurs. Ceux-ci permettront aux chercheurs canadiens d’approfondir notre compréhension de la fragilité et des nombreux facteurs de risque qui y sont associés », affirme le Dr John Muscedere, directeur scientifique et PDG du Réseau canadien des soins aux personnes fragilisées. « Nous franchissons une étape importante vers l’amélioration de la recherche sur la fragilité et le soutien de nos populations les plus vulnérables. »
Les biomarqueurs de fragilité ont le potentiel de faire la lumière sur les raisons pour lesquelles certaines personnes deviennent fragiles, en plus d’offrir un aperçu des mécanismes sous-jacents menant à la fragilité. Ils ont également le potentiel de contribuer à l’évaluation de la fragilité clinique ainsi qu’à son diagnostic et à l’évaluation de la gravité, du risque et du pronostic.

« Nous remercions le Réseau canadien des soins aux personnes fragilisées de son soutien à cette importante initiative », déclare le Dr Parminder Raina, chercheur principal de l’ÉLCV et directeur scientifique de l’Institut McMaster de recherche sur le vieillissement. « En plus des informations génétiques et des autres biomarqueurs déjà disponibles, les chercheurs ont désormais accès à des biomarqueurs métabolomiques et inflammatoires ainsi qu’à des données longitudinales qui touchent la santé physique, sociale et psychologique. Ces données permettront de mener des analyses complexes sur les facteurs de risque de fragilité. »

« Nous sommes ravis de faire partie de ce consortium qui exploite les données métabolomiques pour comprendre le vieillissement en bonne santé et les trajectoires des problématiques liées à la fragilité », affirme Greg Michelotti, Ph. D., directeur scientifique (biologie) chez Metabolon. « Contrairement aux gènes, qui ne changent pas avec le temps, le métabolisme est dynamique. Il intègre des facteurs génétiques, environnementaux et alimentaires, ce qui offre une lecture unique et puissante des profils de vieillissement. Nous sommes ravis de déployer notre technologie de pointe pour contribuer à la compréhension globale du vieillissement en bonne et en mauvaise santé. »

Plus d’un million de Canadiens âgés sont considérés comme fragiles d’un point de vue médical, soit plus de 25 % des Canadiens âgés de 65 à 84 ans et plus de 50 % des Canadiens âgés de plus de 85 ans. D’ici 2025, on estime que plus de deux millions de Canadiens vivront avec la fragilité. La fragilité a également un impact sur les aidants, qu’il s’agisse de proches ou d’amis, et impose un lourd fardeau aux systèmes de santé et de services sociaux pour répondre à la demande croissante.

Ressources additionnelles :