Étudiants en vedettes : Questions et réponses avec Carly Whitmore

Wednesday, Mai 20, 2020

                                                                                                  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Peux-tu nous parler un peu de toi?

Je m’appelle Carly Whitmore, et je suis boursière Vanier Canada et étudiante au doctorat à l’École des sciences infirmières de l’Université McMaster. J’ai grandi dans une petite ville de l’est de l’Ontario et j’ai fait mon baccalauréat en sciences infirmières à l’Université Trent. En tant qu’infirmière autorisée, j’ai exercé en psychiatrie légale dans des unités spécialisées en évaluation de la responsabilité criminelle et de l’aptitude à subir un procès pour les personnes atteintes de diverses maladies psychiatriques. Mon expérience clinique et ma passion pour la promotion de la santé mentale ont servi de fondation à mon projet de thèse, qui porte sur la résilience et la santé mentale chez les aînés atteints de plusieurs maladies chroniques. Lorsque je ne suis pas étudiante ou assistante de recherche, j’aime coudre et faire des courtepointes. J’apprécie la stimulation et la créativité qui y sont associées, et ça me permet d’en apprendre plus sur la durabilité de l’industrie du vêtement et son impact sur l’environnement. Autodidacte, j’ai commencé à apprendre à coudre il y a plus de quatre ans. Malgré de nombreuses erreurs, c’est agréable d’apprendre et de partager mes pièces. 

Qu’est-ce qui t’a intéressée à propos de l’ÉLCV? 

Je souhaitais utiliser les données de l’ÉLCV dans le cadre de ma thèse pour plusieurs raisons, mais j’ai surtout été attirée par la portée des données. Comme je m’intéresse à la recherche sur les méthodologies mixtes, les données exhaustives disponibles dans l’ÉLCV, notamment les variables liées au comportement en matière de santé, sont exactement ce dont j’ai besoin. Grâce à un modèle itératif, dans lequel j’utilise les analyses quantitatives de mon travail pour éclairer le volet qualitatif, et vice- versa, j’espère être en mesure de combler une lacune dans la compréhension des raisons pour lesquelles certains aînés s’adaptent mieux aux problèmes associés à la multimorbidité que d’autres. Quel type de recherche fais-tu avec les données de l’ÉLCV? Sous la supervision de la Dre Maureen Markle-Reid ainsi qu’aux côtés d’un groupe de chercheurs exceptionnels de partout au Canada, j’ai récemment obtenu une subvention Catalyseur pour soutenir ma recherche doctorale. Ce projet utilisera les données de départ et les données longitudinales de l’ÉLCV pour explorer le rôle de la résilience dans la formation de la santé autodéclarée chez les aînés atteints de multimorbidité vivant dans la communauté.

Quelle est la chose la plus intéressante ou la plus surprenante que tu as apprise en travaillant avec l’ÉLCV? Comment crois-tu que l’ÉLCV t’aidera à grandir en tant qu’étudiante ou en général?

À ce jour, mes travaux de recherche ont utilisé des approches qualitatives. Même si je souhaitais utiliser les données de l’ÉLCV pour éclairer mon projet et mon travail, j’étais nerveuse à l’idée de les analyser. Ce que j’ai trouvé surprenant, c’est à quel point elles me permettent de me connecter avec les individus qui font partie de l’étude. Même si les données sont anonymes, en fondant mon analyse sur les variables recueillies, j’ai découvert que je suis capable de connecter mes expériences cliniques auprès des aînés à ces participants et d’imaginer leurs expériences. J’ai hâte d’en savoir plus sur les analyses longitudinales et je prévois que l’utilisation des données de l’ÉLCV dans ma recherche me positionnera bien pour ma future carrière. Comme l’ÉLCV s’étend sur vingt ans, c’est excitant de penser que je pourrais suivre ces mêmes personnes tout au long de ma carrière.

As-tu une idée du genre de travail que tu aimerais faire après tes études?

J’aspire à occuper un poste de professeure universitaire pour travailler comme chercheuse et formatrice dans le domaine des services de santé. À ce titre, j’espère bâtir un programme de recherche visant à améliorer les résultats de santé chez les aînés atteints de maladie mentale. En tant qu’infirmière spécialisée en psychiatrie et en santé mentale, je propose un programme de recherche axé sur la santé mentale gérontologique qui offrira des approches innovantes et nécessaires pour une population vieillissante. Je crois que mon travail avec les données de l’ÉLCV me préparera à cette carrière.

Au-delà de ton expérience professionnelle, qu’est-ce que l’ÉLCV t’a apporté?

Pour une stagiaire peu habituée aux grands ensembles de données et aux analyses complexes, travailler avec les données de l’ÉLCV peut être intimidant. Je suis heureuse de m’être poussée à saisir cette occasion et d’avoir eu la chance de rencontrer plusieurs autres stagiaires du réseau de l’ÉLCV avec qui j’ai pu apprendre.

 

L’ÉLCV se consacre à la création d’un environnement de formation innovant et interdisciplinaire qui favorise l’engagement continu des chercheurs, tant nouveaux qu’établis, et à l’utilisation optimale de sa plateforme qui constitue une source précieuse de données pour la prochaine génération de chercheurs en santé et en vieillissement.