Vingt-six équipes de recherche de quatorze universités et instituts de recherche à travers le Canada ont reçu un total de 1,77 million de dollars pour soutenir l’analyse des données longitudinales de l’Étude longitudinale canadienne sur le vieillissement (ÉLCV).

Le financement a été octroyé par les Instituts de recherche en santé du Canada (CHIR), avec le soutien du Réseau québécois de recherche sur le vieillissement.

Voici certains des projets financés :

• L’effet de la solitude et des traits de personnalité sur le déclin cognitif de la mi-quarantaine à un âge plus avancé
  Jennifer Bethell, Réseau universitaire de santé
  
  

• Interactions gène et déterminants psychosociaux du bien-être (G x E) au long de la vie et travaux de base pour l’analyse multiniveau géoréférencée longitudinale reliant les données MoNNET et les données de l’ÉLCV dans l’écosystème synthétique de Montréal
  Laurette Dubé, Université McGill

• Rôle du revenu garanti dans le vieillissement en bonne santé : les régimes de pensions publics et leur lien avec la santé physique, la santé mentale et les risques pour la santé
  Daniel Dutton, Université Dalhousie

• Vieillissement en santé : les effets de la parentalité et du génotype APOE sur le déclin cognitif
  Liisa Galea, Université de la Colombie-Britannique

• Identification des gènes associés à la rétinopathie dans le cadre de l’Étude longitudinale canadienne sur le vieillissement (ÉLCV)
  Marie Pigeyre, Université McMaster

• Élaboration de modèles d’apprentissage automatique pour caractériser le statut de confinement à domicile chez les aînés au Canada
  Shehroz Khan et Andrea Iaboni, Réseau universitaire de santé

• Dépression et fonction cognitive au milieu et à la fin de la vie : associations longitudinales et sous-groupes vulnérables dans l’Étude longitudinale canadienne sur le vieillissement
  Suzanne Tyas, Université de Waterloo

« La recherche sur les facteurs qui nous aident à vieillir en santé est essentielle si nous voulons aider les gens non seulement à vivre plus longtemps, mais à vivre mieux en vieillissant. Cela est particulièrement important à la lumière de l’apparition de la COVID-19 et de ses impacts sur la santé et le bien-être des aînés », a déclaré le Dr Parminder Raina, chercheur principal en chef de l’ÉLCV et professeur au Département des méthodes, des données et de l’impact de la recherche en santé à l’Université McMaster.

« Nous remercions le gouvernement du Canada pour son soutien continu à l’Étude longitudinale canadienne sur le vieillissement et pour permettre la réalisation de projets de recherche comme ceux-ci qui exploitent le plein potentiel de notre plateforme de recherche. »

Plus de 4,5 millions de dollars ont été accordés aux chercheurs par les IRSC dans le cadre de la subvention Catalyseur : Analyse des données de l’ÉLCV. Les dernières subventions marquent le troisième concours.

L’ÉLCV vise à suivre pendant 20 ans plus de 50 000 hommes et femmes qui étaient âgés de 45 à 85 ans au moment de leur recrutement. Les projets de recherche et les collaborations en cours utilisant les données de l’ÉLCV portent sur un éventail de disciplines, tant en sciences biologiques, cliniques, sociales qu’en santé des populations. Ils nous aideront à comprendre l’incidence de divers facteurs sur le maintien de la santé physique et mentale ainsi que sur le développement de maladies et d’invalidités à mesure que les gens vieillissent.

À ce jour, près de 300 projets ont reçu l’autorisation d’accéder aux données de l’ÉLCV. Pour en savoir plus sur l’accès aux données de l’ÉLCV, cliquez ici.

L’ÉLCV est une initiative stratégique des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC). Le financement de la plateforme a été octroyé par le gouvernement du Canada, par l’entremise des IRSC et de la Fondation canadienne pour l’innovation. De l’aide supplémentaire a été offerte par plusieurs provinces, universités affiliées et établissements de recherche du Canada.