Étudiants en vedettes : Questions et Réponses avec Chloé Pierret

Tuesday, Juin 25, 2019

 

Bonjour ! Alors Chloé, peux-tu nous parler un peu de toi et de ton parcours avant d’arriver à l’ÉLCV?

Bonjour, je m’appelle Chloé Pierret, j’ai 20 ans et j’ai commencé à travailler pour le Centre d’Analyse Statistiques de l’ÉLCV en février 2019. Je suis franco-libanaise et j’ai immigré au Canada dans le cadre de mes études. J’ai étudié les statistiques et l’informatique à l’université McGill. Je viens de graduer et l’année prochaine je ferais mon master en Épidémiologie à la London School of Hygiene and Tropical Medicine.

As-tu une idée du genre de travail que tu aimerais faire à la fin de tes études?

Je souhaiterais travailler dans l’analyse de données dans le domaine de la santé. Idéalement en Europe, mais je ne me ferme pas de portes si je trouve le job de mes rêves quelque part d’autre. Je sais que cela peut sonner un peu cliché mais ma priorité est de me lever chaque matin en sachant que j’aime mon travail et en me sentant utile.

Qu’est-ce qui t’a intéressé dans l’ÉLCV? 

La question de population vieillissante est un sujet récurrent dans le domaine de la santé publique. C’était un sujet qui m’intéressait et l’ambition de l’étude longitudinale m’a impressionné. Je trouvais que c’était une bonne manière de rentrer dans le domaine professionnel qui m’intéressait.

Quel rôle occupes-tu à l’ÉLCV dans le cadre de ton stage / emploi d’été / etc.?

Mon titre officiel est « Assistante Junior ». C’est un terme parapluie qui peut y regrouper tout et n’importe quoi. Mes tâches incluent principalement de préparer les données recueillis par les centres de collectes de données, répartis dans tout le Canada afin de pouvoir les distribuer aux chercheurs intéressés par la base de données. 

Qu’as-tu appris de plus intéressant ou surprenant en travaillant à l’ÉLCV? Comment crois-tu que l’ÉLCV t’aidera à grandir en tant qu’étudiant ou dans ton avenir en général? 

Ce qui m’a le plus marqué, ce sont certains résultats de l’étude qui sont assez contre intuitifs, en tout cas pour ma part; comme par exemple le fait que 62% des personnes interviewées reportent avoir fait du volontariat au cours des 12 derniers mois. Cette statistique m’a permis de me rendre compte que je sous-estimais l’importance de l’implication des ainés dans le domaine du bénévolat. Parfois nous avons accès aux résultats des études menées par les chercheurs qui ont utilisé notre base de données à travers le site de l’ÉLCV, leur page Facebook et les webinaires. Je trouve que c’est une bonne manière de visualiser la portée de l’étude l’ÉLCV.

Je pense et j’espère que cette première expérience dans le monde de la recherche épidémiologique m’ouvrira des portes et que les recherches menées grâce à la base de données aideront à l’implémentation de mesures et lois qui amélioreront la vie des personnes âgés au Canada.

Comment crois-tu que les résultats obtenus à l’aide des données de l’ÉLCV te seront utiles ou seront utiles aux autres dans le futur?

Je considère la possibilité d’utiliser les données de l’ÉLCV pour mon projet de recherche de fin de Master mais il faut encore que je me décide sur un sujet de recherche. L’ampleur de l’étude est si complète, qu’il en devient difficile de choisir un sujet de recherche parmi tous ceux possible.

Quel était le métier de tes rêves quand tu étais enfant?

Lorsque j’étais petite je souhaitais être une inventrice d’objets et de potions incongrues et utiles à la société. Dans ma naïveté je pensais être capable d’inventer la téléportation.

 

L’ÉLCV se consacre à la création d’un environnement de formation innovant et interdisciplinaire qui favorise l’engagement continu des nouveaux chercheurs et des chercheurs émergents, ainsi qu’à l’utilisation optimale de la plateforme de l’ÉLCV comme une source précieuse de données pour la prochaine génération de chercheurs en santé et en vieillissement.